Que faire de la beauté ?

Écrire, aimer.

Lucile Bordes

En librairie le 5 janvier 2022

Lire un extrait

Félicité a tout plaqué : le bord de mer, son mari, l’écriture… Désormais, elle vit seule dans un hameau de montagne. Rien à faire que mettre en fagots le bois, tailler les pommiers, regarder les ciels glisser sur les cimes et les soldats patrouiller à la frontière voisine. Une nuit, l’un d’eux frappe à sa porte. Alors le monde s’impose de nouveau. Reviennent les souvenirs et les mots, l’ombre d’un homme aimé, la beauté d’une dernière histoire à raconter.

Les libraires et la critique en parlent

D’une écriture directe qui dit l’urgence à réagir, Lucile Bordes s’adresse à nous à travers le tutoiement de Félicité : est-ce que la littérature peut encore changer le cours de notre histoire ? L’auteure ayant fait sa part en nous donnant à lire son livre, à nous lecteurs, de dire tout le bien que l’on pense de son nouveau roman pour qu’il circule le plus possible !
Que faire de la beauté ? La partager évidemment !

Ce livre est à la fois effrayant, un miroir de notre monde et ses dérive, et il fait du bien, car il nous dit que nous avons le pouvoir, celui de ne pas subir, qu’il implique des sacrifices, certes, mais que dans cette bataille, les mots seront nos plus précieux alliés, il faut les chérir. Que faire de la beauté ? La garder pour soi, la faire grandir.

Peut-on rester au bord du monde, au précipice de sa violence quand il murmure l’indicible comme la situation des migrants ? Cette plume poétique est virtuose. Un petit bijou.

Un roman lumineux qui nous interroge sur la place de la beauté, de la vie, de l’amour, et surtout sur la place de l’écriture.

La lecture débute comme une simple promenade et se mue en véritable voyage.

Ce roman est à la fois un cri d’alerte face au rythme effréné et absurde du quotidien, à la montée du fascisme et dérive autoritaire, à la pollution qui se la coule douce mais c’est avant tout un hymne à la vie – celle qui a du sens, celle qui défend la curiosité et l’altérité ; qui prône la littérature et la culture comme besoins vitaux et qui bien sûr sauve la beauté ! Réconfortant et essentiel !

Que faire de la beauté ? Cette question m’a traversée à chaque page de ce bijou. Ce livre est une bulle dans le fracas du monde sans jamais nier la violence.

Que faire de la beauté ? Une vaste question, un début de réponse. Sublime !

Une héroïne contemporaine qui, face à un monde à la dérive, prend le temps d’agir et décide de partir à la montagne, comme un retour aux sources. Un bond dans le temps, une écriture poétique et directe pour évoquer la beauté des mots et du pouvoir de l’écriture. L’Art sous toutes ses formes est évoqué dans ce roman intime et universel.

© Chloé Vollmer-Lo

L'intention de l'auteur

Ce texte renvoie à l’espèce de folie qu’il faut avoir pour croire encore à la littérature aujourd’hui. J’ai donné́ à Félicité beaucoup de mes questionnements, et je l’ai laissée trouver les réponses. Moi, je n’en sais guère plus, si ce n’est qu’à la fin, il reste la langue. Sur ça, livre après livre, je ne lâche rien. Le texte peut se lire comme un roman, en privilégiant la chronologie, ou comme un portrait, chaque chapitre révélant une facette de Félicité à un moment précis de sa vie. C’est ce que je voulais que le lecteur ressente, qu’il y a plusieurs Félicité possible, une sage et une folle, une qui aime les autres et une qui les fuit, une qui croit en l’écriture et une qui se désespère de sa fragilité.

Informations

Roman
176 pages – 18 €
ISBN : 978-2-491521-72-1
NUART : 8861661

Prix

Sélection Prix des romancières
Sélection Prix Frontières – Léonora Miano